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Solutions de traitement des déchets à risques infectieux Linkedin

Coronavirus : une machine toulousaine pour traiter les déchets infectés

En pleine crise sanitaire internationale autour du Coronavirus, l’entreprise toulousaine Tesalys est sollicitée par des pays asiatiques pour son système innovant de traitement des déchets infectieux.

Alors que le Coronavirus a déjà fait 564 morts et 28 285 personnes contaminées, dont 225 hors de Chine, la gestion des déchets infectés est un enjeu majeur pour enrayer l’épidémie. Si la clientèle asiatique représente déjà la moitié du chiffre d’affaires de Tesalys, l’entreprise toulousaine a récemment vu son carnet de commandes noircir à mesure que l’épidémie a pris de l’ampleur. « Les circonstances sont dramatiques, mais nous sommes satisfaits de voir que notre machine a une vraie utilité, en particulier en cas d’épidémie », confie Miquel Lozano, l’un des trois fondateurs de Tesalys.

Traiter les déchets pour circonscrire l’épidémie

« Ce sont des pays où il n’y a pas de véritable filière industrielle de traitements des déchets infectés, et où ces derniers se retrouvent mélangés aux ordures ménagères avec tout ce que cela comporte comme risque sanitaire », explique l’homme d’affaires. Une problématique d’autant plus primordiale face au Coronavirus, caractérisé par sa grande volatilité et sa transmission par l’air.

« Des établissements hospitaliers qui accueillent ou vont accueillir des malades, et des laboratoires qui étudient le coronavirus, nous ont contactés de Chine, du Vietnam et de Thaïlande. Nous sommes donc en train de développer un processus renforcé et spécifique afin d’envoyer les premières machines au cours de ce premier trimestre 2020 », explique Miquel Lozino.

Une innovation technologique

Concrètement, les machines vendues par Tesalys éradiquent tous les virus, microbes… contenus dans les déchets qui ont été utilisés pour soigner les malades, ou étudier le virus en laboratoire. « On met les déchets dans la machine, la porte se ferme et ils sont broyés avant que de la vapeur d’eau soit injectées et montée à 135 °C. Au bout de 10 minutes, tous les micro-organismes vivants sont inactivés. Le liquide est sain et peut être rejeté avec les eaux usées, et les confettis qui restent sont de simples ordures ménagères », détaille-t-il.

Une solution complète et compacte puisque l’engin moyen ressemble à un gros photocopieur et traite 10 à 20 kg par heure. Un procédé innovant qui miniaturise certaines techniques industrielles tout en supprimant le transport de ces matières dangereuses grâce au traitement sur place, réduisant de fait le risque de contamination.

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