Créée en 2012 et installée dans la zone du Cassé à Saint-Jean, la société Tesalys conçoit, fabrique et exporte des équipements de broyage et traitement par la vapeur des déchets biomédicaux, permettant d’éliminer à la source les risques infectieux. Destinés aux hôpitaux, cliniques, centres médicaux et de recherche, laboratoires… ces équipements apportent une solution innovante au problème de l’élimination des DASRI (Déchets d’activités de soins à risques infectieux). Une étude menée par une agence indépendante, publiée le mois dernier, démontre les performances inégalées de cette technologie « made in France » qui, en plus de son efficience sur les DASRI, traités et broyés sur site en quelques minutes, permet de réduire remarquablement l’impact environnemental. L’étude avait pour objectif de mesurer de manière expérimentale, dans des conditions réelles, le gain environnemental. Elle a porté sur les DASRI générés par les 16 blocs opératoires d’un établissement de 250 lits situé près de Béziers. Après analyse de la situation de départ, les impacts suivants ont été étudiés : transport, conditionnement, traitement avec tous les intrants associés (conteneurs, désinfections…), pratiques de tri de l’établissement, consommations de la machine de banalisation. Ceci a permis d’évaluer l’impact CO2 associé, impact qui pourra rentrer dans le bilan d’émissions de gaz à effets de serre de l’établissement.
En résumé, l’étude a montré que la technologie Tesalys de prétraitement par désinfection (banalisation) sur site des DASRI présente de nombreux atouts : réduction significative des émissions de CO2, réduction très importante du poids et du volume de DASRI à la sortie de l’établissement, suppression du risque biologique lors du transport, amélioration des pratiques de tri et réduction des déchets liée à la responsabilisation des producteurs de DASRI… De plus, il est apparu que 96% des matériaux contenus dans le broyat produit par cette technique sont valorisables (carton, papier, fibres naturelles, PE et PP…). Sachant qu’aujourd’hui en France 82% des déchets à risque infectieux sont encore traités dans des incinérateurs, on comprend que Tesalys séduise de plu en plus d’établissements de santé, en France comme à l’étranger.